• Cette bande dessinée, qui s'intitule à l'origine "Love Clinic", date des années 50. Elle est désormais tombée dans le domaine public. L'ensemble des dialogues a été remplacé par mes soins.

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  • En général, quand on écrit un roman, on essaie dans la mesure du possible de se mettre le lecteur dans la poche à l’aide de quelques recettes bien rodées. Ne dites pas le contraire, je ne vous croirais pas.

    Avec une totale impartialité (qui m’honore), j’ai tenté d’évaluer le potentiel de popularité de « Tentative de rebond en terrain miné ». Eh bien, il ressort qu’avec une moyenne de 4,5 sur vingt, ce roman court à la catastrophe. Voici la liste – non exhaustive – des handicaps qui l’affublent, et qui le prédestinent d’ores et déjà à une carrière pour le moins confidentielle.

    1 - On ne comprend rien à son titre

    2 - Il n’est pas écrit au présent.

    3- Il n’est pas écrit à la première personne.

    4 - Il est plein de phrases longues.

    5 - De temps à autre, il y a un mot dont on a abandonné l’usage depuis une bonne cinquantaine d’années.

    6 - Il n’y a pas de descriptions physiques des personnages, comme on faisait au XIXe siècle.

    7 - Le héros, globalement peu sympathique, n’incite pas à l’identification.

    8 - Les autres personnages ne valent pas mieux.

    9 - Il y a bien une histoire d’amour, mais personne n’a envie de vivre la même.

    10 - Il ne contient aucune recette pour se développer personnellement.

    11 - Sa lecture ne donne pas envie de courir nu sur la plage en criant merci à la vie.

    12 - Le héros n’est pas une fraîche jeune fille espiègle et au caractère bien trempé, mais un quinquagénaire pleurnichard et veule.

    13 - L’action ne se déroule pas à New York, encore moins à Los Angeles.

    14 - Les descriptions poétiques de paysages sont réduites à leur plus simple expression.

    15 - L’action se déroule dans une banlieue, certes cossue, mais une banlieue quand même.

    16 - Il y a finalement peu d’action.

    18 - Il y a moins de 20 % de dialogues.

    19 - Il y a un bien un petit animal mignon, mais il est affligé de sérieux ennuis gastriques.

     

    En résumé, ce n’est pas gagné.

    Les 18 raisons pour lesquelles ce roman a tout pour être un four
    Cette image n'a rien à voir avec l'article.

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  • Je mets l'écriture de côté pour un temps...

    Retour à la musique !

    (la voix, ce n'est pas moi, les instruments si.)

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  • Entendons-nous bien : pas de façon définitive (il en manquerait plus que ça !). Disons que ce brave Aloysius va s’octroyer quelques vacances bien méritées. Et pendant son absence, un certain Pascal Bousquet se propose de prendre la relève.

    Bon, pour être plus clair : je viens d’achever l’écriture d’un nouveau roman (ce qui ne signifie pas qu’il est terminé, hou là là non : il y a encore énormément de boulot de relecture, de corrections, d’ajout, de suppression, etc. Au passage, big up à ceux qui parviennent à livrer un bouquin de 250 pages prêt à l’emploi en deux mois ; c’est sans doute ce qu’on appelle le talent).

    Or, il se trouve que le roman en question n’offre pas les caractéristiques habituelles d’une histoire à la Chabossot. Dit autrement, il ne s’agit pas d’un « roman feel good » (puisque c’est dans cette catégorie que l’on m’a inscrit, à mon corps défendant je le précise, mais après tout, pourquoi pas ? S’il n’y a pas de mal à se faire du bien, il n’y a pas de mal non plus à faire du bien aux autres !).

    On pourrait même aller jusqu’à le qualifier de « roman feel bad », une étiquette qui n’a jusqu’à présent que très peu servi, et l’on comprend facilement pourquoi : qui a envie d’un livre susceptible de lui saper le moral, alors que dans le même temps, les librairies sont pleines de volumes qui se font fort de vous ripoliner les parois du cerveau en rose bonbon pour une poignée d’euros ? Il faut reconnaître que le combat semble un peu perdu d’avance.

    Oh ! bien sûr, le livre offre tout de même quelques similitudes avec les précédents romans, à commencer par son ton humoristique (on ne se refait pas). Seulement, si la lecture de cette histoire peut de temps à autre arracher un sourire (le plus souvent possible, je l’espère !) sa couleur (la couleur du sourire, faut suivre !) aura - on ne va pas se mentir - les nuances du jaune.

    Aussi, dans un souci d’honnêteté dont je m’honore, et afin de ne pas induire en erreur mes fidèles lecteurs, j’ai choisi de présenter « Tentative de rebond en terrain miné » (c’est son titre, jusqu’à preuve du contraire) sous un nouveau nom : Pascal Bousquet. Comme ça, pas de confusion possible, pas de protestations furibardes du genre « Mais qu’est-ce que c’est que ce truc que tu nous a refilé, espèce d’escroc ? Rends l’argent ! »

    Étant donné le contexte présent ci-dessus, il est plus que probable que le roman « ne rencontre pas son lectorat » comme on dit pudiquement dans le petit monde de l'édition, qu’elle soit « auto » ou pas. Ce n’est pas grave : j’aurai mené ce projet à son terme, en écrivant très exactement ce que j’avais envie d’écrire. À notre époque de ciblage systématique, de caressage du lecteur dans le sens du poil et de prise de risque zéro, c’est déjà un petit exploit qui suffit à me réjouir.

    Si, après cela, quelques lecteurs me font l’honneur d’apprécier le roman, eh bien je serai un auteur comblé ! Que demander de plus ?


    Voilà, si ce retournement de veste littéraire vous intéresse, n’hésitez pas à me le dire dans les commentaires, ici ou sur FB !

    Aloysius Chabossot tire sa révérence
    Pascal Bousquet, un type super

     

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