• Les aventures de Mégablairo (ou Mégablairo) ont déjà fait l’objet d’une publication il y a quelques années, aux Éditions Rutabaga. L’édition originale s’est écoulée à deux exemplaires, chiffre somme toute honorable pour l’autoproclamée « Bande dessinée la plus nulle du monde entier ».

    Néanmoins, l’intérêt qu’elle a suscité à l’époque auprès d’éminents spécialistes du 7e  Art (Frédéric Pomier, dans son ouvrage « Comment lire la bande dessinée ? » désigne Mégablairo comme un représentant du courant –minoritaire – de la « Bande dessinée naïve ») nous pousse aujourd’hui à rééditer l’ensemble du corpus.

    Nous profitons de cette occasion pour revenir sur la genèse de ce singulier personnage dénommé Megablairo (ou Mégablairo).

    Ainsi qu’en atteste la date inscrite sur les premières planches originales, le superhéros voit le jour en 1992, dans une première aventure sans titre qui le voit s’affronter violemment à Volcanus, un super-méchant au passé trouble quoique mal défini. Le scénario en est réduit à sa plus simple expression, en parfaite adéquation avec les graphismes, pour le moins indigents. Néanmoins, sont déjà présents dans cette première aventure les éléments qui vont faire, sinon le succès, du moins la singularité de cette bande dessinée, à commencer par la présence du commissaire Gomez, qui s’avérera dans nombre d’aventures un soutien particulièrement efficace dans la lutte sans merci que mène Mégablairo contre le crime organisé ou désorganisé. On y trouve également les traditionnelles fautes d’accentuation, voire d’accord, qui ont toutefois été corrigés (pour la plupart) à l’occasion de cette nouvelle édition.

    Ainsi, pendant plus de 10 ans, à un rythme très lent, les aventures se succéderont, au gré de l’inspiration de l’auteur ou de son désœuvrement, sans que l’on puisse constater de réel progrès, que ce soit en ce qui concerne la qualité du dessin ou de la narration.

     Cependant, au mitan des années 2000, la cadence de production s’accélère. La raison en est simple : Mégablairo est désormais publié au sein de la revue « Le Barbu », trimestriel de bande dessinée animée par une bande de jeunes gens motivés et talentueux. Cette collaboration sera à l’origine des trois dernières aventures rassemblées dans ce volume.

    « Mégablairo contre les cowboys extraterrestres » date de 2006 et clos à ce jour les pérégrinations dessinées de ce curieux personnage.

     

    Megablairo, le retour

    "Les aventures de Mégablairo – l’intégrale"
    50 pages noir et blanc -  broché - 5,80 euros

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  • A la vue des résultats de l'enquête que j'ai récemment commandée à l'institut IPSOS, il apparaît clairement que le mot "glauque " provoque un réflexe de rejet chez la majorité des personnes sondées. "Glauque", qui designe à l'origine une nuance de vert, est aujourd'hui synonyme, dans l'usage que l'on en fait, de cradingue, voire un peu crapuleux. 
    Il était donc grand temps de réagir : mon roman "Cinquante nuisances de Glauque" devait absolument changer de nom, sous peine de révulser définitivement le lecteur potentiel qui, ont le sait, n'aime pas tout ce qui est cradingue, crapuleux, et donc glauque.

    Après un fructueux brainstorming organisé vendredi dernier dans les locaux de la maison Chabossot, et qui réunissait la fine fleur des lumineux esprits de l'entreprise, le résultat est tombé, irrévocable : le livre s'intitulerait désormais "Cinquante nuisances de Goret".

    L'explication est simple : le goret, c'est rose, sympa (tout le contraire de glauque, quoi), et puis ça ressemble à Grey (vu que "50 nuisances..." est une parodie de "50 nuances de Grey", ça pouvait être sympa de le rappeler, au moins phoniquement, au potentiel lecteur avide de rigolade parodique).

    Le roman, équipé de son tout nouveau nom marketé, est aujourd'hui disponible, en version ebook et papier sur le site marchand amazon.

    Et ça c’est une vraie bonne nouvelle (en dehors de la baisse de la crue des eaux) !

    Je vous embrasse tous sur le front.

    Changement de titre

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  • Le dimanche 29 mai, très précisément. Afin de fêter dignement cet événement "Fallait pas craquer ! " sera à moins d'un euro (oui, vous avez bien lu) au format Kindle.


    Si vous connaissez une mère dans votre entourage, et si vous êtes vous-même une mère, n'hésitez pas.


    (Si vous n'avez pas d'enfant, ou si vous êtes un homme, ou un animal de compagnie, la promotion marche aussi pour vous).

    Je remets ci-dessous le lien, à tout hasard.

    Dimanche, c’est la fête des mères !

     

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  • Je n’ai pas pour habitude de m’épancher sur mes projets et les états d’âme qui les accompagnent nécessairement, tout simplement parce qu’il est évident que ça n’intéresse pas grand monde.

    Mais cette fois, allez savoir pourquoi, j’ai eu envie.

    Toutefois, si vous appartenez au grand monde cité juste au dessus, vous pouvez fermer cette page et reprendre une activité normale, je ne vous en voudrais pas.

    Donc.

    Un peu plus d’un mois après la sortie de « Fallait pas craquer », qui fait suite à « Fallait pas l’inviter », la question se pose déjà, lancinante : et maintenant, que vais-je faire ? (comme disait Gilbert Bécaud, qui pourtant n’écrivait pas de bouquin).

    Plusieurs solutions s’offrent d’ores et déjà à mon désir d’avenir (comme disait Ségolène, à qui il arrive d’écrire des bouquins, mais que personne ne lit à part quelques militants gâteux).

    La première, la plus simple, la plus évidente : écrire un troisième volume des aventures d’Agathe avec dans le titre « Fallait pas… ».

    Les idées ne manquent pas :

    - Fallait pas se marier !

    - Fallait pas acheter un pavillon !

    - Fallait pas prendre un chien !

    - Fallait pas faire un gamin !

    - Fallait pas faire une dépression !

    - Fallait pas se taper Tibor !

    - Fallait pas divorcer !

    Les possibilités sont innombrables, le chemin tout tracé, mais bon :

    - Faudrait tout de même pas déconner !

     

    Fort de cette constatation, je me suis décidé à partir sur un nouveau projet garanti 0% d’Agathe dedans. Non pas que ce personnage me sorte par les yeux, non. Au contraire je la trouve très sympathique et plutôt attachante. Mais si on veut parler technique 30 secondes sans pour autant tomber dans la pédanterie : le récit à la première personne qui m’impose une narratologie en focalisation interne me bride, me frustre, me rend aigri. Et comme d’habitude c’est l’entourage qui trinque au bout du compte.

    Alors bon, merci.

    Le problème, c’est que l’histoire que j’ai décidé d’écrire aujourd’hui doit nécessairement être racontée à la première personne, sous la forme de lettres, sinon ça marche pas. Je viens de m’en rendre compte, là.

    Bon, tant pis, ça sera pour celui d’après. (Et tant pis pour l’entourage)

    Heureusement, il reste d’autres raisons pour se lancer sur de nouveaux chemins peut-être plus aventureux que sur l’autoroute hyper balisée de « la suite ».

    Tout d’abord, je vais pouvoir développer un style plus travaillé et qui finalement me correspond plus (oui, je suis quelqu’un de très travaillé). Ca demande plus de boulot, c’est sûr, mais quand on aime… n’est-ce pas ? Et puis je vais pouvoir également adopter un ton différent, qui n’évolue pas systématiquement dans la truculence, le jovial, le rigolard. Même si l’humour sera bien au rendez-vous, il sera plus discret, plus subtil (enfin, j’ose le croire). Du coup, ce sera peut-être le lecteur qui ne sera pas au rendez-vous, mais qui ne risque rien… n’est-ce pas ?

    Bon alors, ça va parler de quoi cette affaire (oui, pour « le style plus travaillé » il faudra attendre un peu). Sans en dévoiler trop, le livre mettra en scène un vieil homme, veuf, qui écrit à un écrivain réputé afin de lui présenter son premier roman, l’œuvre d’une vie, où il a mis tout son cœur, toutes ses tripes.

    J’en vois déjà qui rigolent : naïf le pépère ! Et comme les lecteurs les plus avisés l’auront déjà deviné, il attendra en vain les réponses. Mais ça ne le découragera pas, bien au contraire : il continuera à envoyer ses petites lettres, et en profitera – vu qu’il a tout son temps - pour raconter sa vie…

    Bien sûr, l’histoire, à ce point du récit, ne fait que commencer. Il va s’en passer des choses, il va y en avoir des protagonistes et des antagonistes !

    Pour le moment, j’en suis à fignoler le plan, parce que je suis du genre à partir à l’aventure sans mon sac à dos plein de provisions.

    Bref, la balade s’avère d’ores et déjà sympathique, mais comme me la fait remarquer une éminente collègue de plume : dans quelle catégorie tu vas la caser ton histoire ?

    Parce que oui, sur Amazon et sur les autres plateformes, il y a intérêt, si on ne veut pas moisir dans les fins fonds abyssaux du classement, à choisir LA bonne catégorie. Attention : ce n’est pas une garantie de succès, pas du tout. Ça permet juste de mettre toutes les chances de son côté, sachant que les catégories les appréciées des lecteurs d’Amazon sont le sentimental, le policier, le thriller, et la chick-lit.

    Autant vous dire que si vous avez écrit un roman à base de cowboys neurasthéniques qui se racontent leurs histoires de saloon le soir au coin du feu avant d’aller dormir, vous êtes mal barré.

    Alors, dans quelle catégorie je vais le classer le mien ? Eh bien, je n’en sais rien.

    Mais je ne vais tout de même pas me torturer les méninges alors que je n’ai encore rien écrit.

    D’ailleurs, je ferai mieux de m’y mettre au plus vite, car désormais, je le sens bien, le futur lecteur est sous pression (si, si, ne mentez pas).

     

     

    La suite de la suite ne sera pas une suite

    - Et tu te souviens quand j'ai pris une cuite au mojito avec Gérard ?
    - Michel, combien de fois devrais-je te le répéter : je suis un cheval.

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